Si seulement j’avais écouté plus que parlé

Mon travail chez BonneSemence m’amène à voyager en avion à l’occasion. De nos jours, les compagnies aériennes économiques placent leurs sièges si près les uns des autres qu’on se retrouve coincés comme des sardines durant le trajet. Ce n’est pas naturel pour nous, Occidentaux, d’être pris en sandwich entre de parfaits étrangers!

Récemment, tandis que j’essayais de faire rentrer mon gabarit imposant dans mon siège assigné, la malchanceuse se trouvant à côté de moi me lançait des regards furtifs en me précisant qu’elle s’ajustait elle aussi à son espace.

Cette femme d’affaire d’âge moyen a parlé durant la plus grande partie de notre vol de deux heures, en expliquant en détail comment elle demeurait bien à l’écoute de son être intérieur. Je l’interrogeais poliment par moment et j’ai appris que le yoga et les autres disciplines de méditation transcendantale qu’elle pratiquait constituaient des outils qu’elle utilisait pour élargir sa conscience de soi.

J’ai aussi appris qu’elle avait grandi dans une ferme laitière et qu’elle s’était éloignée de ses croyances religieuses traditionnelles pour aller étudier en Inde, aux pieds de gourous mystiques orientaux.

En fait, elle était continuellement en quête d’épanouissement spirituel. Elle m’a confié qu’elle espérait un jour percer les ténèbres des forces négatives environnantes et parvenir enfin à une réalité éclairée d’harmonie et de tranquillité avec elle-même.

Alors que nous approchions de notre destination, je l’ai questionné au sujet de l’autorité suprême qui lui permettait de déterminer la vérité : Comment pouvait-elle savoir qu’elle était sur la bonne voie? Pourrait-elle jamais échapper à l’éternelle présence du mal?

Mes questions l’ont troublée. En effet, cette dame a pris conscience que toute sa vision du monde reposait en fin de compte sur sa propre expérience subjective. Cela l’a poussée à me demander en retour : « Quelle est votre autorité suprême? »

Je me suis dit : « Je raffole de ces moments! »

Me servant du siège devant nous comme d’un tableau imaginaire, j’ai dessiné un cercle pour représenter le cycle infini de sa vie. Le mal, lui ai-je fait remarquer, sera toujours présent. Peu importe le nombre de fois qu’une personne prétend se réincarner, peu importe le bon karma d’une personne, le bien et le mal demeurent présent. Cependant, il existe une vision du monde très différente; celle-ci est expliquée dans la Bible.

J’ai tracé une ligne horizontale avec mon doigt pour évoquer le temps et j’ai expliqué que ce mal a pris naissance à un moment donné et qu’il prendra fin un jour; le mal n’est pas éternel. Seule la vision biblique du monde offre cette perspective réjouissante au problème du mal.

J’ai continué à lui expliquer en quoi le Dieu de la Bible est parfait, exempt d’un quelconque mal, que l’univers qu’il avait créé à l’origine était parfait lui aussi. Nous, les humains, soupirons après cette perfection, cette vie à l’abri du mal, parce que Dieu nous a créés à son image. La vision biblique du monde fait autorité, ai-je conclu, car elle présente la vie du point de vue du Créateur de la vie.

J’ai l’habitude de mettre un livre de BonneSemence dans mon bagage à main. Ainsi, lorsque je lui ai tendu un exemplaire de Par ce nom en le présentant comme une explication raisonnée et objective de l’histoire, du point de vue de Dieu, ma compagne de voyage m’a vivement remercié et a ajouté : « Si seulement j’avais écouté plus que parlé. »

Mention de source de la photo : Seat backs and tray tables in their upright and locked position, par Nicole Mays, utilisée d’après la licence CC BY 2.0