Je ne suis pas capable de communiquer l’Évangile à ma famille… c’est trop difficile

farmerC’est une chose de communiquer l’Évangile à un bon ami, à un collègue ou même à notre mécanicien. Mais c’est une toute autre chose que de tenter de le faire avec les membres de la famille. Ce sont ceux qui ont vu notre pire côté, ceux avec qui nous nous sommes querellés, ceux qui connaissent nos points forts et nos failles mieux que quiconque. Les défis peuvent sembler insurmontables, et les risques, trop grands.

Mais voici quelques histoires de personnes qui ont communiqué la Bonne Nouvelle à leurs proches. Certaines de ces idées vous encourageront peut-être.

Le frère « religieux » et sa sœur :

Donnez-le tout simplement

Un jour, Ronald* a reçu d’un ami un exemplaire de L’homme sur le chemin d’Emmaüs. Avant qu’il puisse le lire, sa sœur l’a appelé d’un autre État où elle vivait. Elle voulait savoir ce que c’était « cette affaire de religion » dans laquelle il était impliqué. Ronald a décidé de lui envoyer le livre. Sa sœur et son mari l’ont lu tous les deux. Ils ont mis leur confiance en Christ et ils sont maintenant en train de grandir dans leur foi.

Le beau-père et son gendre :

Lisez-le ensemble

Melissa* a épousé un homme qui ne s’intéressait aucunement à Dieu. Étant chrétienne, Melissa fréquentait régulièrement les réunions de l’église, mais Terence* ne l’accompagnait que rarement. Il préférait passer son temps à boire. Un jour, le père de Melissa a invité Terence à lire un livre avec lui. Pendant plusieurs semaines, ils ont lu ensemble L’homme sur le chemin d’Emmaüs. À la fin de l’étude, Terence a mis sa confiance en Jésus. Il est devenu un homme transformé. Maintenant, il est un homme de Dieu qui enseigne les voies du Seigneur à ses enfants, et toute la famille fréquente l’église.

Mon amie et ma mère :

Demander à mon amie de communiquer l’Évangile à ma mère

Leticia* est récemment devenue une croyante et elle a commencé à étudier la Bible avec son amie Juliana*. Un jour, Leticia a dit à Juliana que sa mère était très malade et qu’il ne lui restait que peu de temps à vivre. Elle a demandé à Juliana si elle accepterait d’expliquer l’Évangile à sa mère. Juliana a accepté de le faire et elle a décidé de se servir du livre L’Agneau puisqu’elle pensait que ce serait une bonne approche facile et parce qu’elle trouvait que les illustrations étaient belles. Ce serait la première fois qu’elle utiliserait ce livre avec un adulte.

Quand les amies sont arrivées à la maison où Leticia demeurait avec sa mère, elles sont allées dans une pièce au fond de la maison où Paula* était couchée. Après avoir échangé quelques mots avec la gentille vieille dame, Juliana a commencé à lui lire le livre en portugais, comptant sur le Saint-Esprit pour qu’il la dirige. Parfois, Leticia lisait le texte et parfois elle racontait l’histoire dans ses propres mots, aussi simplement que possible, en utilisant les images pour la guider. De temps à autre, Juliana posait une question à Paula pour vérifier sa compréhension. Paula y répondait doucement et avec une voix faible, mais correctement. À la fin du livre, Paula a dit à Juliana qu’elle avait compris ce qu’elle a entendu et qu’elle avait décidé de mettre sa confiance en Jésus.

Mon père et moi :

Enseigner à mon père

Gerrard* n’a jamais eu l’occasion de communiquer sa foi à son père, un homme rigide et sévère. L’homme âgé avait fait comprendre à ses enfants qu’ils ne pouvaient rien lui apprendre qu’il ne savait pas déjà. Un jour, le père de Gerrard a eu un arrêt cardiaque et est passé près de mourir. Quand son père s’est remis de cet épisode, Gerrard, qui était inquiet au sujet de la destinée éternelle de son père, lui a demandé où il serait allé, selon lui, s’il était mort à ce moment-là. Son père lui a répondu qu’il ne le savait pas. Gerrard a demandé à son père s’il lui permettrait de l’aider à répondre à cette question. Miraculeusement, son père a accepté son offre. Gerrard a lu L’homme sur le chemin d’Emmaüs à son père et, à la fin du livre, son père a mis sa confiance en Jésus. Il savait où il voulait aller la prochaine fois qu’il se trouverait face à la mort.

[*Les noms ont été modifiés conformément à la politique de BonneSemence.]