Voici le témoignage de Lien* qui a été publié dans la lettre de nouvelles de son église. Nous l’avons édité par souci de brièveté.
La Bible dit que Dieu « veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme » (1 Timothée 2.4‑5). Je m’appelle Lien*, et, jusqu’à il y a quelques années, ce verset n’avait aucun sens pour moi en tant que jeune athée chinoise.
Mon enfance en Chine, sans Dieu
J’ai grandi à Beijing, une des villes les plus grandes et les plus importantes au monde. J’avais vu des personnes entrer dans des temples et donner de l’argent aux idoles en espérant obtenir de la chance. J’étais devenue fatiguée d’entendre les gens dire : « Sois sage » pour que nous puissions renaître dans la prochaine vie avec de la chance. J’ai aussi entendu parler des religions occidentales dans des films et des livres. Cela m’a laissée avec l’impression que seulement les bonnes personnes peuvent aller au ciel. Je croyais que la religion n’était qu’un outil créé par l’homme pour gérer la société et promouvoir la moralité. À ce moment-là, je ne m’étais pas penchée sur la question plus importante : d’où vient la moralité?
Je croyais aussi que les personnes religieuses marchandaient pour entrer au ciel, en donnant aux pauvres, en faisant de bonnes œuvres et, dans certains cas, en ne mangeant pas de viande ou en s’abstenant de se marier. Cela n’avait aucun sens pour moi. Les membres de ma famille n’étaient pas religieux, donc je n’ai pas grandi en croyant à l’existence d’un Dieu.
Qu’en est-il de l’éternité
Je me rappelle avoir demandé une fois à ma mère, lorsque j’étais très jeune, « Comment est la vie après la mort? Est-ce que nous sommes encore conscients de ce qui se passe autour de nous? Est-ce que nous nous réveillerons ailleurs? » Je me rappelle que ma mère a répondu que ce serait comme dormir pour toujours. Je me souviens d’avoir eu très peur et de ne pas avoir été satisfaite de cette réponse.
Comme il est écrit dans la Bible, Dieu a mis dans mon cœur la pensée de l’éternité (Ecclésiaste 3.11).
Ma première rencontre avec des chrétiens
À la fin d’août 2008, je suis venue au Minnesota pour aller au collège. Peu de temps après, un groupe d’étudiants d’une église locale m’ont invitée à un « dîner international ». Ils m’ont expliqué qu’ils étaient des chrétiens qui voulaient inviter les étudiants internationaux dans leurs foyers afin de faire connaissance avec eux. J’ai donc commencé à fréquenter des événements dans divers foyers.
Au début, ces rencontres consistaient en des joutes de volleyball, en de la bonne bouffe et en de bonnes conversations amicales. Plus tard, j’ai rencontré un autre étudiant, Ambi*, qui venait d’Inde. Il m’a expliqué la bonne nouvelle de l’Évangile en utilisant un diagramme pour expliquer le verset Jean 3.16. J’ai appris pour la première fois de ma vie que Jésus‑Christ est en réalité le Fils de Dieu qui a dû mourir sur la croix à notre place afin de payer la pénalité engendrée par notre péché.
Compte tenu de mon arrière-plan athée, je n’avais aucune connaissance de la Bible : je ne savais donc pas qui était Dieu, pourquoi il devait y avoir une pénalité ou un paiement pour le péché et que j’étais en route vers l’enfer à cause de mon incrédulité en tant que pécheresse.
Deux visions du monde conflictuelles : la création versus l’évolution
Je me rappelle avoir été invitée à une étude biblique après un des dîners internationaux, mais j’ai refusé l’invitation parce que je voulais retourner à l’école pour regarder un film ou pour passer du temps avec mes amis. Ce n’est que lors d’une discussion très animée sur l’évolution et la création à une célébration de Noël que j’ai commencé à réfléchir sérieusement à ce que j’entendais à ces dîners. Ma matière principale d’étude étant la biologie, je suis venue à l’école ayant appris que la théorie de l’évolution était un fait. J’avais essayé de tout interpréter en me basant sur l’hypothèse que tout existait en passant par l’évolution. Dans mes cours au collège, je me rappelle avoir eu des doutes en entendant mes professeurs expliquer l’évolution. Mais durant cette discussion animée, je croyais que c’était de mon devoir de défendre l’évolution et l’athéisme puisqu’ils étaient la base de ma vision du monde. Cependant, ce soir-là, j’ai entendu l’explication d’un autre point de vue, le créationnisme. Dans mon cœur, j’ai dû admettre que cela avait beaucoup de sens.
Durant toute ma vie, j’avais résisté à la notion de l’existence de Dieu, mais je ne pouvais plus continuer ainsi. J’étais inexcusable (Romains 1.18‑20).
Par ce nom – Relier les points
Durant la première période de relâche au collège à l’hiver, les responsables des dîners internationaux ont commencé une nouvelle étude utilisant un livre intitulé Par ce nom. Ce livre présentait une chronologie et un résumé des événements clés de la Bible ainsi qu’une explication de son message concernant Jésus‑Christ et la manière dont il est venu afin de pourvoir au salut de l’humanité. C’est alors que j’ai enfin compris le sens de tous ces récits bibliques éparpillés que j’avais entendus au fil des ans et que ma confusion s’est dissipée en grande partie. J’ai enfin compris que, puisque Dieu est saint et que le ciel est pur, et que puisque tous sont nés pécheurs, avec une nature pécheresse, personne n’atteint la norme parfaite de Dieu pour entrer au ciel (Romains 3.23).
Cela avait du sens!
Mais j’ai aussi appris la bonne nouvelle. J’ai appris que, dans sa grâce, Dieu avait envoyé son Fils Jésus‑Christ mourir pour payer la dette engendrée par notre péché puisque la justice de Dieu exigeait que la dette soit acquittée (Romains 3.24‑26; 6.23). Le christianisme ne signifiait pas être une bonne personne afin de gagner son ciel, mais plutôt faire confiance à Jésus-Christ et à son œuvre accomplie sur la croix.
Le Seigneur a aussi utilisé plusieurs autres versets bibliques pour m’amener à la connaissance de la vérité : Romains 5.8; 1 Corinthiens 15.34; Éphésiens 2.8‑9. Je me suis rendu compte que le véritable christianisme biblique n’était pas comme toutes les autres religions dont j’avais entendu parler et qu’il avait vraiment du sens! La grâce de Dieu pour le salut est unique!
Mais je me suis demandé : « Puis-je mettre ma foi en Christ? Je ne le connais pas vraiment ». J’avais encore beaucoup de luttes et de nombreuses questions.
Accueillie par l’église locale
C’est alors qu’une fille du nom de Samantha* s’est liée d’amitié avec moi et m’a personnellement invitée à une rencontre que les croyants de son église tenaient les vendredis soirs. J’aimais beaucoup les chants ainsi que la paix que je ressentais à la fin de chaque rencontre. Dieu a aussi utilisé le temps de prière volontaire en groupe pour me toucher. Un soir en particulier, j’écoutais les gens prier pour une variété de choses. Ils ont prié pour chaque besoin. J’ai été touchée de constater, non seulement qu’ils se souvenaient des requêtes des autres personnes, mais aussi qu’ils parlaient à Dieu comme à leur Père céleste, avec souci et réflexion. J’ai senti une grande unité parmi ce groupe de croyants en Christ. J’ai été témoin d’un grand amour entre maris et femmes, entre parents et enfants, et même envers les nouvelles personnes comme moi qu’ils venaient de rencontrer. Dans le monde dans lequel nous vivons, avec tant de divorces, d’enfants rebelles et de trahisons entre amis, ce groupe de croyants était unique pour moi. Cela arrive à l’occasion de rencontrer une telle personne, mais c’est rare de voir tout un groupe de personnes qui ressemblent à cela. C’est là où j’ai vu Jésus-Christ manifesté dans la vie des croyants et c’est alors que Jésus‑Christ est devenu réel pour moi.
« Crois-tu? »
Un soir, après une de ces rencontres du vendredi soir, juste avant mon retour en Chine pour l’été, je suis allée chez Samantha. Ce soir-là, son père Robert* m’a posé un certain nombre de questions importantes :
« Qui est Jésus-Christ? »
J’ai répondu : « Selon la Bible, il est le Fils de Dieu. »
Il m’a demandé : « Qu’a-t-il fait? »
J’ai répondu : « Il est mort sur une croix et il a payé la dette de notre péché. »
Il a enchaîné avec sa prochaine question : « Qu’est-ce que tu dois faire pour aller au ciel? »
J’ai dit : « Une personne doit croire en Jésus-Christ et en ce qu’il a fait pour nous. »
Il avait encore une autre question : « Peux-tu faire quelque chose pour perdre ce salut? »
J’ai répondu : « Non ».
Puis il a dit : « Crois-tu tout cela? » J’ai hésité et je me suis dit que c’était une bonne question parce que je ne savais pas si je savais tout simplement toutes les bonnes réponses ou si je les croyais vraiment moi-même.
Une chose que j’ai apprise et que j’aime au sujet de Robert, c’est qu’il est persévérant. Il m’a posé de nouveau la question environ cinq fois. Je me suis rendu compte que si j’avais déjà cru qu’il y a un Dieu et que la Bible est la Parole de Dieu, alors tout ce que la Bible dit concernant Jésus‑Christ doit aussi être vrai. J’avais seulement besoin de prendre une décision logique de le croire moi‑même. J’ai compris que je pouvais passer toute ma vie à rassembler des preuves additionnelles, mais que, si je ne décidais pas personnellement de mettre ma foi en Jésus-Christ, je serais juste une autre personne en chemin vers l’enfer qui sait comment aller au ciel.
Alors, ce soir-là, j’ai joyeusement mis ma confiance en Jésus‑Christ et je suis devenue un enfant de Dieu (Jean 1.12 SEM). Je sais que je ne peux jamais perdre mon salut ni l’amour de mon Père céleste (Jean 10.28‑29 SEM).
Maintenant je comprends!
Maintenant, je comprends pourquoi je suis allée au collège au Minnesota, de tous les endroits au monde. Dieu m’aimait et il voulait que je vienne à la connaissance de la vérité. Il avait un plan pour m’amener à plus de 9000 km de chez moi, à un endroit où il savait que j’entendrais l’Évangile de Christ, que je le croirais et que je serais sauvée pour l’éternité. « Tournez-vous vers moi, et vous serez sauvés, vous tous qui êtes aux extrémités de la terre! Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre » (Ésaïe 45.22).
Je loue le Seigneur pour sa grâce, pour son Fils Jésus‑Christ et pour le témoignage fidèle des chères personnes à l’église.
« Cela est bon est agréable devant Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus‑Christ homme, qui s’est donné lui‑même en rançon pour tous. C’est là le témoignage rendu en son propre temps… » (1 Timothée 2.3‑6)
*Les noms ont été modifiés en conformité à la politique de BonneSemence.]
Mention de source de la photo : Yang Du sous licence CC BY 2.0