Les interruptions de la vie sont souvent des occasions de communiquer l’Évangile.
Dans sa conclusion de dimanche, David*, notre pasteur, a cité 2 Corinthiens 5.20 : « Nous faisons donc les fonctions d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous… ». Il a mis l’assemblée au défi de croire que le Seigneur donnerait à chacun des « rendez-vous divins » au cours de la semaine suivante. Il nous a expliqué que, si nous étions prêts à passer à l’action, Dieu nous donnerait des occasions d’avoir des conversations spirituelles avec les gens. « Certains seront déjà des croyants, et Dieu vous utilisera pour les encourager. D’autres ne connaîtront pas encore le Christ… et ce sera peut‑être vous qui serez amené à leur présenter l’Évangile, peut-être pour la première fois. » Je suis sûr que chacun des membres de l’assemblée, tout comme moi, a quitté la salle avec des visions de « rendez-vous divins » dans sa tête.
Alors, comment cela s’est-il passé? Eh bien, pour vous donner une idée, voici un aperçu d’une semaine type pour moi :
Pendant la nuit, la température est passée bien en deçà du point de congélation et notre appareil de chauffage central a cessé de fonctionner. Les enfants ont été en retard à l’école, encore une fois. Sur le chemin de mon travail, j’ai été perturbé par un bruit inquiétant qui semblait provenir de la transmission. Au travail, l’échéance d’un projet était plus rapprochée que je ne l’aurais souhaité et il m’a fallu manger un sandwich seul à mon poste de travail plutôt que d’aller dîner avec mes collègues. Après le travail, j’ai dû me précipiter vers la maison pour être à l’heure afin d’accueillir le réparateur d’appareils de chauffage central. J’ai ensuite fait un saut au garage pour prendre un rendez-vous pour la semaine suivante. Après le souper, j’ai passé la soirée à aider nos trois enfants à faire leurs devoirs et à les mettre au lit. Le mardi a été tout aussi occupé, avec de nombreuses interruptions imprévues. Il y a eu ensuite mercredi, jeudi, vendredi… Avant que je n’aie eu le temps de m’en rendre compte, la semaine s’est écoulée sans que j’aie un seul « rendez-vous divin ». Par contre, je dois avouer que cela a été une semaine relativement normale, non seulement pour moi, mais aussi pour beaucoup d’autres chrétiens à qui j’ai parlé.
Je crois que nous connaissons tous les passages des Écritures qui parlent de notre mandat d’être des ambassadeurs (2 Corinthiens 5.20), des versets qui nous invitent à mieux utiliser le temps que nous passons avec les non-croyants (Colossiens 4.5, Éphésiens 5.16) et d’être toujours prêts à répondre à ceux qui nous demandent la raison de notre espérance en Jésus (1 Pierre 3.15). La plupart des croyants à qui j’ai parlé désiraient sincèrement être efficaces dans ces choses, mais le défi consiste à trouver la manière de le faire en dépit des interruptions de la vie quotidienne.
J’ai partagé ces difficultés l’autre jour avec mon ami et collègue Tom*. Après m’avoir écouté en silence, il m’a dit quelque chose de très profond qui a complètement changé ma manière de voir les choses.
Il m’a dit :
« Ce n’est pas juste une question d’ampoule. »
« Hein? », ai-je répondu, convaincu que mon ami souriant tentait simplement de changer le sujet.
Cependant, comme la plupart des proverbes succincts, une telle affirmation n’a de sens que dans son contexte, une information que Tom a été assez gentil de me fournir.
Il m’a raconté qu’il y a quelques années, lui et quelques-uns de nos collègues s’étaient réunis pour revoir la décoration du bureau. Pour mettre la dernière main au travail, ils devaient éclairer une œuvre d’art avec un luminaire. Mais, à leur grand désarroi, l’ampoule particulière était brûlée. Alors Tom est sorti pour aller au magasin de luminaires situé un peu plus loin dans la rue.
Après un moment assez long, il est revenu avec la nouvelle ampoule. Quelqu’un lui a alors demandé : « Pourquoi cela t’a-t-il pris autant de temps pour acheter une simple ampoule? »
Tom a expliqué que, lorsque le commis du magasin s’était approché de lui, les cheveux longs et l’aspect maussade du commis l’ont d’abord rebuté. Mais, au cours de leur conversation, Tom a découvert que Chris* était un chrétien engagé et qu’en fait, ils avaient beaucoup de choses en commun, notamment un désir profond de communiquer leur foi d’une manière que les gens peuvent comprendre. La conversation, qui a commencé à cause d’une simple ampoule électrique, est devenue le point de départ d’une longue amitié dans le cadre de laquelle Chris a pu découvrir les outils de BonneSemence qui expliquent clairement le message de la Bible de manière objective et sans exercer de pression sur les gens. Dans les années qui ont suivi, Chris a pu communiquer le contenu de ces ressources à ses amis et aux membres de sa famille qui avaient besoin de connaître Jésus.
Alors, la phrase « Ce n’est pas juste une question d’ampoule! » signifie simplement que les interruptions agaçantes de la vie peuvent souvent être des occasions de communiquer l’Évangile. Parfois, ce sera pour encourager les croyants et les stimuler dans leur marche avec Dieu, alors qu’à d’autres moments, il y aura des occasions de bâtir des relations avec des personnes qui ne sont pas encore converties. Notre manière de répondre à leurs besoins, en dépit de nos circonstances difficiles, peut accroître ou détruire leur réceptivité au message que nous voulons leur donner.
En d’autres termes, quand le chauffage central fait défaut, je peux dire « Ah, je vais rencontrer un réparateur… Je vais peut-être pouvoir lui donner un livre qui explique clairement l’Évangile ». Ou, la prochaine fois que mon fils est en retard à l’école et que j’ai à écrire une note à son enseignante, je peux la remercier de tout ce qu’elle fait pour éduquer mon fils. De cette manière, la prochaine fois que je la rencontrerai, son cœur aura été préparé et elle sera plus apte à m’écouter! Ou, le bruit provenant de la transmission pourrait m’indiquer que le moment est venu de reprendre contact avec Mike*, mon mécanicien. Ou, pourquoi pas aller dîner plus souvent avec mes collègues? Ou, en tant que père, se peut-il que la plupart des « rendez-vous divins » que Dieu m’envoie soient avec mes propres enfants, pour leur enseigner à marcher avec Dieu et à communiquer leur foi à d’autres?
Et qu’en est-il de vous? Quand les interruptions imprévues surviennent, comment réagissez-vous? Quelles occasions avez-vous de communiquer l’Évangile au milieu des interruptions de votre vie?
« Ce n’est pas juste une question de ___________. » Comment compléteriez-vous la phrase?
*Les noms ont été modifiés en conformité à la politique de BonneSemence.
Mention de source photographique : Pascal Bovet sur Flickr
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