Club de lecture et salon de thé pour femmes

Jody*, une coiffeuse, a beaucoup de collègues et de clientes avec qui elle s’est liée d’amitié. Récemment, grâce à un pas de foi, elle a découvert un moyen simple et efficace d’aider ses amies à comprendre clairement la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ et d’y croire.

Jody explique comment elle noue des relations enrichissantes avec ses clientes.

« En tant que coiffeuse, je travaille dur afin que les femmes qui s’assoient dans mon fauteuil soient belles et qu’elles se sentent belles. En tant que chrétienne, je veux me montrer à l’écoute afin que chacune sache que je m’intéresse véritablement à elle. »

En effet, Jody écoute ses clientes parler de leurs relations houleuses, de leurs difficultés au travail et des êtres chers qu’elles ont perdus. Tandis qu’elle leur témoigne de la sympathie, elle cherche aussi dans la prière des façons d’aider ces femmes à comprendre l’espérance qu’elle a trouvée en Jésus. Le salon de coiffure, toutefois, ne représente pas un endroit idéal et le temps lui manque pour expliquer l’Évangile.

L’année dernière, quelqu’un a suggéré à Jody qu’elle invite des amies et qu’elle anime une étude expliquant le message de la Bible en des termes simples et précis. Elle ne se voyait pas tellement comme une enseignante, mais il est vrai qu’elle raffolait des livres et elle savait que beaucoup de ses clientes et de ses collègues les aimaient aussi.

Elle a donc eu l’idée de lancer un club de lecture et un salon de thé pour femmes, les jeudis matin, de dix heures à midi, chez elle. Elle a commandé 24 exemplaires de Par ce nom et a envoyé cette invitation à ses amies : « Venez vous détendre, vous faire des amies, déguster du thé et des gourmandises, et lire un excellent livre ensemble. » Cela représentait un énorme pas de foi pour Jody, car elle ignorait si qui que ce soit viendrait et combien elles seraient. Elle se demandait aussi si le simple fait de lire un livre ensemble s’avérerait efficace pour leur faire découvrir l’Évangile. Néanmoins, Jody était prête à essayer.

Le dimanche précédant la première petite réunion, Jody était ravie de devoir commander plus d’exemplaires de Par ce nom afin qu’il y en ait assez pour toutes celles qui avaient confirmé leur participation. Effectivement, ce premier jeudi matin, plus de 30 mères, étudiantes et amies étaient entassées dans le salon de Jody à papoter et à boire du thé. Jody était consciente que beaucoup d’entre elles avaient très peu lu la Bible ou étaient rarement allées à l’église.

Ainsi, Jody a brièvement présenté le livre en expliquant que la Bible peut ressembler à un gros manuscrit compliqué, mais quand on cherche à bien le comprendre, on y trouve un message d’espoir et de paix. Celui-ci aide les gens à donner un sens à la vie, aux souffrances et à la mort, et il offre même un aperçu de la vie après la mort, tout cela selon la perspective de Dieu lui-même. Elle a ensuite demandé aux femmes de lire à voix haute et à tour de rôle, si elles s’en sentaient à l’aise, pendant que les autres suivaient. Une des femmes s’est montrée nerveuse et a demandé : « Alors, est-ce qu’on va se contenter de lire, parce que je n’y connais rien à la Bible? » Jody l’a rassurée : « Oui, on ne fera que lire ensemble. »

Pour ce groupe de femmes, les sept jeudis suivants ont constitué des moments de répit, un temps de quiétude mis à part dans leur vie bien remplie et une occasion d’entreprendre une exploration de la Bible. Aucune lecture ni aucun devoir n’était exigé en dehors des rencontres. Malgré cela, Jody a appris que plusieurs des femmes cherchaient par elles-mêmes des versets bibliques quand elles rentraient à la maison.

Vers la fin du livre, Jody nous a écrit ceci : « Le [club de lecture et salon de thé pour femmes] se passe très bien. Nous avons mis un peu plus de temps à lire le livre que prévu, mais j’ai observé une croissance fulgurante et des femmes qui comprenaient… Le taux de participation était satisfaisant et nous avons vu des ampoules soudainement s’allumer! Une de mes collègues a pratiquement bondi du canapé quand nous avons lu la bonne nouvelle selon laquelle la dette de notre péché — passé, présent et futur — est entièrement payée. On a bien rigolé! Le seul fait de constater une telle compréhension grandissante chez ces femmes est gratifiant. »

Ainsi, Jody a découvert que l’évangélisation peut être aussi simple que le fait de s’asseoir et de lire un livre en groupe ou seul à seul.

(*Nous avons modifié le prénom conformément à la politique de BonneSemence.)