De l’Inde à l’Amérique du Sud… et à la foi en Jésus

Les voies qui conduisent une personne à la foi en Christ s’avèrent souvent inattendues et sans pareil. Dans le cas de Dhiya*, il lui a fallu déménager de l’autre côté du globe.

Weston et Clara œuvrent en tant que missionnaires interculturels en Amérique latine. Dans le cadre de leur ministère, ils enseignent l’anglais langue seconde et ont du plaisir à accueillir leurs élèves chez eux. Il va sans dire qu’ils aiment tisser des liens avec les gens et qu’ils sont excités de voir leurs élèves étudier la Bible par eux-mêmes et en groupe.

Récemment, ils ont découvert que leur ministère ne servait pas uniquement la communauté latino. Lors d’un barbecue organisé par leurs collègues dans le ministère, Clara a rencontré une jeune femme charmante nommée Dhiya. Son mari, nommé Raïs, et elle étaient venus de l’Inde, munis de visas de travail temporaires. Clara a ressenti l’envie de faire la connaissance de cette jeune femme, mais celle-ci l’a surprise quand elle a impulsivement saisi sa main et lui a dit : « Vous devez venir chez moi! »

Clara a immédiatement senti que Dieu ouvrait ainsi une porte afin qu’elle investisse dans la vie de Dhiya. Elle a donc décidé de se rendre à l’appartement de la jeune femme. Cette visite serait alors suivie de plusieurs autres. Au début, elles parlaient seulement des origines culturelles de Dhiya.

Un jour, lorsque Clara est arrivée, son amie nettoyait son autel traditionnel. Les deux femmes ont alors eu l’occasion de parler de la religion de Dhiya. Puis, graduellement, Dhiya a ouvert son cœur et a confié à Clara que sa grand-mère était chrétienne. Bien que Dhiya demeurait fidèle à sa religion orientale, elle avait souvent accompagné sa grand-mère à l’église durant son enfance. Cependant, pour Dhiya, Jésus n’était qu’un dieu parmi d’autres, un des nombreux dieux en lesquels elle croyait.

Plus tard, Clara et Dhiya ont commencé à lire l’évangile de Marc ensemble, mais Dhiya éprouvait de la difficulté, car l’anglais n’était que sa langue seconde. Clara a donc pensé à utiliser un exemplaire de L’Agneau à la place. Lorsqu’elle vivait encore aux États-Unis, des amis utilisaient L’Agneau pour enseigner l’anglais langue seconde et ils lui avaient présenté ce livre. Weston et Clara l’avaient personnellement trouvé très utile dans leur propre ministère et ils s’en servaient maintenant comme outil principal pour leurs études bibliques en famille.

Dhiya a tout de suite aimé L’Agneau en raison de son vocabulaire simple et de ses magnifiques images. Les deux femmes lisaient d’abord chaque chapitre ensemble avant d’aborder les questions proposées. À la fin du livre, elles ont lu la prière suggérée, représentant le témoignage personnel de la personne qui met sa confiance en Jésus comme son Sauveur. En terminant, Dhiya a déclaré : « J’ai déjà fait ça! »

Quand Clara lui a demandé ce qu’elle voulait dire, Dhiya lui a expliqué qu’elle avait fait une prière semblable à l’église de sa grand-mère, en Inde. Toutefois, elle n’avait pas tout à fait compris pourquoi Jésus était venu mourir, jusqu’à ce qu’elle lise L’Agneau. Dhiya a ensuite avoué que, jusqu’à ce jour, elle n’avait jamais pris conscience que Jésus était le seul vrai Dieu. Elle s’était toujours posé des questions au sujet de sa religion traditionnelle, mais elle n’avait jamais pu discuter avec quelqu’un de ce qu’elle pensait. Maintenant qu’elle connaissait Jésus et la raison pour laquelle il était venu mourir, elle reconnaissait que Jésus était son Agneau, son Sauveur.

Ensuite, Clara et Dhiya ont continué à étudier Marc ensemble. Un jour, Dhiya a informé Clara qu’elle souhaitait être baptisée. Il s’agissait là d’une décision d’envergure pour elle, car en Inde, le baptême représente une déclaration publique selon laquelle une personne devient chrétienne et abandonne son ancien système de croyances. De prime abord, les missionnaires hésitaient à satisfaire à la requête de Dhiya. Raïs acceptait la foi de Dhiya, mais il n’était pas prêt à prendre une décision semblable. Naturellement, Weston et Clara ne voulaient pas offenser Raïs en baptisant sa femme.

Dhiya aimait son mari, mais elle voulait par-dessus tout obéir à Dieu. Et Raïs ne s’est pas opposé à sa décision. Il lui a toutefois rappelé ceci : « Es-tu consciente que c’est très sérieux? En prenant cette décision, tu devras y rester fidèle. »

Dhiya demeurait inflexible. C’était bel et bien ce qu’elle voulait faire. Ainsi, un certain après-midi pluvieux, on l’a baptisée dans la cour arrière d’un des missionnaires.

Dhiya continue à recevoir avidement toute nouvelle connaissance à propos de Jésus. Cela l’émerveille que Dieu l’ait amenée de l’autre côté du globe afin qu’elle rencontre une personne qui répondrait à ses questions au sujet de Dieu. D’ailleurs, la Bible promet que ceux qui cherchent Dieu le trouveront (Jérémie 29.13) et Clara est ravie d’avoir pu faire partie du cheminement de Dhiya.

(*Nous avons modifié les prénoms conformément à la politique de BonneSemence.)