J’étudie actuellement à une école biblique et, un soir, je mangeais chez Denny’s, un restaurant local. J’étais assis à une table en train d’étudier mes notes de classe sur Ésaïe quand Sandra*, la serveuse, a remarqué les nombreux marquages dans ma Bible. Surprise de voir tant de notes et de marquages, elle a fait un commentaire à ce sujet.
Cela m’a fait sourire, puisque ce n’était pas la première fois qu’une serveuse me faisait un tel commentaire ou me demandait ce que je lisais ou étudiais. Plus tard dans la soirée, Sandra a pris sa pause et je me suis senti poussé à lui montrer Ésaïe 40, une page où il y avait beaucoup de marquages. Cela a immédiatement ouvert une conversation. Sandra m’a finalement avoué que, même si elle avait assisté à une école chrétienne, elle ne croyait pas vraiment la Bible. Pour elle, il ne s’agissait que d’un bon livre.
Poursuivant la conversation, nous avons parlé de la structure de la Bible et de son contenu prophétique, et du fait que ces deux aspects rendaient la Bible véritablement unique. Sandra a fini par s’asseoir à côté de moi avec son assiette et la conversation a continué. Elle me posait des questions et j’y répondais du mieux que je pouvais.
Durant notre conversation, j’ai pu évaluer le niveau de compréhension de Sandra par rapport à l’Évangile. Je lui ai expliqué le caractère de Dieu et le but des dix commandements (que la loi révèle le péché et définit la norme de perfection de Dieu). J’ai décrit la solution au problème du péché de l’homme (qu’un animal innocent mourrait à la place de l’homme, comme son substitut). Je lui ai dit que ce sacrifice n’était qu’une aide visuelle et qu’un homme parfait serait nécessaire comme substitut suffisant pour l’homme. Je lui ai expliqué pourquoi tous les sacrifices d’animaux n’étaient que temporaires et pourquoi ils ne pouvaient pas vraiment régler notre problème de péché, mais qu’ils illustraient le sacrifice ultime à venir, le sacrifice de Jésus mourant sur la croix. C’était lui notre substitut suffisant.
Sandra a fait une pause après ma brève explication de l’Évangile et a dit : « Hmm, maintenant je sais pourquoi Jésus a dû mourir. Personne ne me l’avait jamais expliqué avant. »
Je lui ai demandé si elle voulait étudier le sujet davantage. Je lui ai dit que j’avais un livre qui expliquait l’Évangile d’une façon objective et qui n’exerçait aucune pression sur la personne d’y croire. Le livre ne disait pas à la personne ce qu’elle devait croire, mais lui permettait de décider par elle‑même. Le livre aidait simplement le lecteur à bien comprendre le message de la Bible. À la fin de sa lecture, Sandra pourrait choisir d’accepter ou de rejeter le message; ce serait son choix. Quand Sandra a accepté mon offre, je suis allé à mon camion pour chercher un exemplaire de L’homme sur le chemin d’Emmaüs dans ma trousse de livres que je gardais toujours bien remplie pour de telles occasions. Quand Sandra m’a demandé si je voulais qu’elle me redonne le livre, je lui ai dit que ce n’était pas nécessaire. Je lui ai montré les coordonnées dans le livre qu’elle pouvait utiliser si elle avait des questions. Sandra semblait excitée au sujet du livre et elle m’a remercié.
Je prie qu’elle puisse comprendre l’Évangile et mettre sa confiance en Jésus.
[*Les noms ont été modifiés en conformité à la politique de BonneSemence.]