La vie émotionnelle de Candice* était en chute libre. Ses pensées étaient obsédées par le désir de fuir son emploi et sa vie. Un jour au travail, elle s’est approchée d’un escalier. Après avoir jeté un coup d’œil en bas des marches, Candice s’est tournée vers sa collègue et lui a dit : « Pousse-moi donc en bas de l’escalier! »
Son souhait s’est réalisé le lendemain quand elle s’est fracturé le coccyx en snowboard. En effet, sa convalescence lui a donné le temps de réfléchir à sa vie. Depuis des mois, elle avait l’air d’un zombie au travail. Dans le but de se protéger, elle dissimulait ses émotions chaque fois qu’elle était au boulot. Or, Candice s’est rendu compte qu’elle n’arrivait plus à les éprouver. Elle sentait qu’elle devenait comme un robot et qu’elle risquait de perdre toute son humanité. Candice avait sombré dans une grande tristesse et elle s’y sentait prisonnière, sans aucun moyen d’en sortir.
Sa meilleure amie, Renée*, était bien consciente de son état émotionnel fragile. Elle a donc invité Candice à souper au restaurant et après le repas, elles ont emmené le chien de Candice faire une longue promenade. Ainsi, tandis qu’elles sillonnaient les rues du quartier, Renée s’est adressée à Candice.
« Tu sais à quel point je tiens à toi et quel point je t’aime, n’est-ce pas? » Candice se demandait où Renée voulait en venir, mais elle a continué de l’écouter. Renée lui a confié qu’elle avait remarqué sa dépression et elle voulait lui offrir de l’espoir.
« Connais-tu Jésus-Christ? » lui a demandé Renée. Candice a froncé les sourcils, l’air perplexe. Elle ignorait complètement où Renée voulait en venir. Pourquoi évoquait-elle ce Jésus? Qui était-il? Qu’avait-il à voir avec ses problèmes?
Renée a donc commencé à lui expliquer qui était Jésus et à lui présenter des informations essentielles, qu’on appelle parfois les éléments irréductibles de l’Évangile. Elle a d’abord parlé à son amie du caractère saint de Dieu et lui a ensuite expliqué que les humains, c’est-à-dire la création de Dieu, avaient été séparés de lui à cause du péché.
Renée a demandé à Candice : « As-tu déjà menti, volé ou haï? J’ai aussi fait cela. » Elle lui a alors expliqué que ces péchés l’avaient séparée de Dieu. Toutefois, Renée avait découvert que Dieu offre un moyen afin qu’on soit réconcilié avec lui, un moyen de trouver la paix.
« Aimerais-tu te débarrasser de ton lourd fardeau? Tu peux compter sur Dieu pour t’aider. Ce ne serait pas facile et ta vie ne changerait pas soudainement du jour au lendemain, mais si tu mets ta confiance dans le Dieu de la Bible, il t’est possible de trouver la paix au cœur de la tempête. »
Candice prêtait attention, mais sans trop comprendre tout ce que disait Renée. Cette information lui était entièrement nouvelle. Elle n’avait en effet jamais entendu parler de ce que Renée lui apportait. Sa famille n’appartenait à aucune religion et elle ne connaissait rien du christianisme. De plus, les fêtes comme Noël ne revêtaient aucune importance pour elle. Et quelle était donc cette paix dont Renée parlait? Pendant une grande partie de sa vie, Candice s’était démenée pour trouver le bonheur et la paix. Sa joie se révélait éphémère et Candice sentait le poids du monde sur ses épaules.
À l’approche de la maison de Candice, Renée a demandé à son amie : « Si je te donnais un livre, le lirais-tu? Il explique de manière détaillée ce dont j’ai essayé de te parler ce soir. »
« Bien sûr », a répondu Candice.
Renée lui a donc remis un exemplaire de L’homme sur le chemin d’Emmaüs. Candice l’a trouvé fascinant, car tout son contenu était complètement nouveau pour elle. Puis, un élément est venu entraver sa lecture. Au chapitre huit, elle a lu au sujet des dix commandements pour la première fois et elle a éprouvé une grande difficulté à lire cette section. La norme de perfection de Dieu lui a porté un rude coup. Elle était bouleversée. Alors, elle a téléphoné à Renée et lui a affirmé qu’elle était très contrariée.
« Je n’arrive pas à croire à quel point je suis une personne horrible! Moi qui pensais être une bonne personne. Je fais du bénévolat et je suis altruiste. J’agis avec bonté envers mes amis et ma famille. Pourtant, en ce moment, je me rends compte que je suis pécheresse. »
Ainsi, après que cette constatation l’a heurtée de plein fouet, Candice a mis le livre de côté. Elle n’avait plus envie de le lire. Il lui était plus facile d’ignorer ce que la Bible disait du cœur des gens… et du sien.
Quelque temps après, Renée lui a envoyé un texto. « Comment avance ta lecture du livre? As-tu des questions? »
Ce message a secoué Candice; il lui a rappelé qu’elle n’avait jamais découvert le reste du message d’espoir. Elle était déterminée à connaître toute l’histoire de Dieu. Elle a donc repris le livre et l’a lu jusqu’à la fin. Puis, elle l’a fermé et l’a de nouveau mis de côté. Elle avait le sentiment d’avoir compris ce qu’elle avait lu, mais elle n’était pas prête à l’accepter.
En fait, ce n’est que lorsque son grand-père a été admis à l’hôpital qu’elle s’est mise à prier le Dieu de la Bible et à lui demander de l’aider à comprendre. Son grand-père a fini par succomber à sa maladie et son décès a extrêmement bouleversé Candice. Elle était désespérée.
C’est alors qu’elle a pris son téléphone et qu’elle a appelé Renée. « Est-ce que je pourrais t’accompagner à l’église? » lui a-t-elle demandé.
Évidemment, Renée a accueilli cette requête avec joie. Deux dimanches plus tard, le pasteur est venu se présenter à Candice.
« Bonjour! Je m’appelle Ed*, je suis le pasteur », a-t-il dit. Ils ont alors entamé une conversation et il lui a demandé quelle église elle fréquentait.
« Hum, je n’en fréquente aucune », a répondu Candice avec honnêteté. Il a simplement hoché la tête et poursuivi leur discussion. Il s’est informé à son sujet et elle s’est mise à se confier. Plus ils parlaient et plus elle sentait qu’il s’adressait directement à son âme. Il comprenait les problèmes qu’elle vivait. En fait, il lui a même fait part de son propre parcours, semblable au sien, durant lequel il avait connu la souffrance et le découragement. Candice n’en revenait pas que lui, un pasteur, comprenait exactement comment elle se sentait. Quand leur conversation a pris fin, elle s’est rendu compte qu’ils avaient parlé durant près de trois heures. Candice a ensuite pleuré pendant tout le trajet qui l’a ramenait chez elle.
Une semaine plus tard, Candice a téléphoné à Renée. « Je suis prête, a-t-elle annoncé. Je veux être sauvée, mais je suis nerveuse. Peux-tu me rejoindre et partager ce moment avec moi? » Renée était plus que ravie. Elle a donc retrouvé Candice et a observé son amie mettre sa foi en Jésus pour son salut. Elle s’est montrée à l’écoute lorsque Candice a prié et a demandé à Jésus de lui pardonner.
Lorsqu’elle est devenue croyante, Candice a découvert que la vie était… toujours assez ardue. Cependant, pour la première fois dans sa vie, elle considérait sa situation avec clarté. De certains points de vue, la vie était encore plus douloureuse. Il s’est avéré que des personnes qu’elle croyait être des amis n’en étaient pas en réalité. Toutefois, elle a découvert qu’elle pouvait leur pardonner, maintenant qu’elle avait elle-même trouvé le pardon. Enfin, elle avait une paix véritable. Elle s’exprime maintenant ainsi :
« Je ne savais pas qu’on pouvait se sentir aussi heureux, surtout moi. Je n’arrêtais pas de sourire… parce que je n’ai aucune raison de ne pas le faire. Depuis que je suis sauvée, je me sens incroyablement bénie de voir comment le Seigneur travaille dans ma vie. »
Candice comprenait maintenant qu’une vie sans le Seigneur n’avait aucun intérêt. Par contre, puisqu’elle lui faisait confiance, sa vie avait trouvé un sens et une direction. Voici ce qu’elle a déclaré :
« Je suis impatiente de le servir à chaque étape et j’ai hâte de voir comment il va continuer de travailler dans ma vie. »
Assurément, Dieu a opéré un miracle dans la vie de Candice en lui donnant de l’espoir, une paix et un sens. Pour y arriver, il s’est servi des efforts de Renée et du pasteur Ed, qui ont tous deux présenté fidèlement à Candice le message de l’Évangile et qui ont consacré du temps à la jeune femme. Gloire à Dieu pour de tels ambassadeurs!
Se trouve-t-il une Candice dans votre vie? Lorsque vous interagissez avec vos collègues et vos amis, prenez un moment pour leur demander comment ils vont et demandez à Dieu de vous montrer comment vous pouvez les aider à trouver la paix qu’on obtient quand on place sa confiance en Jésus comme son Sauveur. Demandez-vous si vous êtes prêts à partager l’Évangile, soit en accompagnant un ami dans une étude, soit en offrant un livre qui explique le message de l’Évangile. Si vous êtes prêt, priez afin qu’une occasion se présente et soyez alerte. Si vous n’êtes pas prêt, découvrez comment le devenir.
(* Nous avons modifié tous les prénoms conformément à la politique de BonneSemence.)