Comment avoir la certitude que, quand je mourrai, je vivrai éternellement en sécurité dans un lieu de réjouissances?
Eh bien, avant d’arriver à répondre à ces questions, nous devons reconnaître certaines choses à propos de Dieu et de nous-mêmes.
1. Avant tout, nous devons comprendre que, d’un côté, l’Éternel Dieu est un Dieu saint. Il siège dans toute sa majesté en tant que Créateur-propriétaire de l’univers. Il est un Dieu aimant et bienveillant, mais également un législateur saint. Sa sainteté exige que sa loi soit observée à la perfection. Il n’est pas en communion avec quiconque la transgresse. Par conséquent, seuls les gens parfaits ont la possibilité de vivre avec un Dieu parfait.
« […] sans [la sanctification] personne ne verra le Seigneur. » (Hébreux 12.14, LSG)
2. De l’autre côté, nous sommes des pécheurs perdus. Nous sommes venus au monde en tant que personnes qui transgressent la loi, et nous sommes donc séparés de Dieu. Nous sommes loin d’être parfaits; nous sommes pécheurs. La loi de Dieu stipule que tout péché exige la peine de mort.
« Car le salaire du péché, c’est la mort […] » (Romains 6.23, LSG)
Cette peine de mort ne fait pas seulement allusion à la mort physique, mais aussi à ce que la Bible appelle la « seconde mort » : une éternité de souffrance dans l’étang de feu.
« L’étang de feu, c’est la seconde mort. Tous ceux qui ne furent pas trouvés inscrits dans le livre de vie furent jetés dans l’étang de feu. » (Apocalypse 20.14‑15, S21)
Puisque nous sommes pécheurs, nous sommes destinés à payer cette peine de mort pour l’éternité et nous sommes incapables d’échapper par nous-mêmes à ces conséquences atroces du péché. Il va sans dire que ce ne sont pas de bonnes nouvelles. Nous devons trouver un moyen afin que notre nom soit inscrit dans le « livre de vie ».
Cependant, Dieu ne nous a pas abandonnés à notre sort. Il a prévu un moyen de rétablir notre relation avec lui, un moyen d’échapper à la seconde mort.
3. Dieu a fourni un substitut. Dieu lui-même est venu sur terre pour vivre dans un corps d’homme. Il s’appelait Jésus, il était parfait et sans péché. Puisqu’il n’avait à mourir pour aucun péché qu’il aurait lui-même commis, il était libre de mourir pour les péchés d’une autre personne. Dans son amour, il est mort à notre place; il s’est chargé personnellement des conséquences éternelles de notre péché. Et parce qu’il est un Dieu infini, son sacrifice représentait un paiement infini. Ainsi, il s’est chargé de tous les péchés de tous les temps, en un court instant, sur une croix romaine il y a 2000 ans de cela.
« Christ aussi a souffert, et ce une fois pour toutes, pour les péchés. Lui le juste, il a souffert pour des injustes afin de vous conduire à Dieu. » (1 Pierre 3.18, S21)
Jésus est mort à notre place, comme notre substitut, mais il n’est pas demeuré mort. Sa résurrection prouvait qu’il avait réglé en entier le paiement « de mort ».
« Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts […] » (1 Corinthiens 15.20, LSG)
En tant que Sauveur vivant, il nous offre maintenant la vie éternelle avec lui dans une demeure éternelle que la Bible appelle « les cieux ». Par conséquent, il nous est possible d’avoir nos noms écrits dans le « livre de vie ».
Voilà une bonne nouvelle! Maintenant, une question se pose : « Que devons-nous faire pour Dieu afin qu’il nous donne cette vie éternelle? Dieu exige-t-il la pénitence, des confessions, des prières, la fréquentation d’une église, le baptême, les dons de charité, une participation à la messe? Si nous promettons de changer de comportement, cela plaira-t-il à Dieu? »
La réponse est : « Non. Absolument pas! » En effet, on lit dans la Bible que :
« […] c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est pas par les œuvres, afin que personne ne puisse se vanter. » (Éphésiens 2.8-9, S21)
« […] il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde […] » (Tite 3.5, LSG)
« Et si je m’efforce réellement d’observer les dix commandements, est-ce que Dieu m’accordera la vie éternelle dans ce cas? »
Cette fois encore, la réponse est : « Non, il ne le fera pas. » La Bible déclare d’ailleurs que :
« […] personne ne sera déclaré juste [parfait] devant lui parce qu’il aura accompli les œuvres demandées par la Loi. »
(Romains 3.20, SEM)
« En effet, celui qui désobéit à un seul commandement de la Loi, même s’il obéit à tous les autres, se rend coupable à l’égard de toute la Loi. » (Jacques 2.10 SEM)
Il est possible que nous menions une vie bien rangée, mais la norme de Dieu n’est rien de moins que la perfection absolue. Seules des personnes parfaites sont autorisées à vivre avec un Dieu parfait. En tant que pécheurs, nous sommes loin d’être à la hauteur de ce que Dieu exige afin qu’une personne vive dans sa sainte présence.
« Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu […] » (Romains 3.23, LSG)
Alors, en échange de ce cadeau de la vie éternelle, qu’est-ce que Dieu demande exactement? Que faut-il faire pour que nos noms soient écrits dans le « livre de vie »
4. Voici la réponse : « Dieu nous demande de lui faire confiance.»
C’est tout, rien de plus. Il veut seulement que nous mettions notre foi en lui et en ses promesses. Plus particulièrement, Dieu veut que nous croyions qu’au moment où Jésus est mort sur la croix, il mourait à notre place et payait ainsi le prix de notre péché. Si nous croyons cela, alors la Bible nous dit que Dieu nous accorde la vie éternelle avec lui dans les cieux. Il en a fait la promesse.
« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit [en moi] a la vie éternelle. » (Jean 6.47, S21)
Dieu veut que nous comptions sur le fait que lui seul nous a sauvés de la seconde mort.
Non seulement Jésus a payé le prix de notre péché, mais dès le moment où nous croyons, Dieu nous habille de sa perfection, d’une justice qui ne vient pas de nous, mais qu’il considère comme la nôtre parce que nous lui faisons confiance.
« […] nous qui devons être considérés comme justes, nous qui croyons en Dieu qui a ramené d’entre les morts Jésus notre Seigneur. » (Romains 4.24, BFC)
« […] c’est la justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient. » (Romains 3.22, S21, la mise en relief est de l’auteur)
Revêtus de sa justice, nous possédons toute la perfection nécessaire pour vivre dans la présence d’un Dieu parfait et sans péché.
Lorsque nous lui faisons confiance, nous sommes en mesure d’affirmer honnêtement et avec assurance que nous aurons la joie de vivre avec Dieu, dans cette vie et pour l’éternité au ciel.
« […] le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. » (Romains 6.23, LSG)
« Or, voici ce témoignage : Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. Je vous ai écrit cela, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle […] » (1 Jean 5.11-13, S21)
En résumé, voici les questions que vous devez vous poser :
- Comprenez-vous que seuls des gens parfaits ont la possibilité de vivre avec un Dieu parfait?
- Comprenez-vous que vous ne pouvez rien faire qui vous rendra suffisamment bon et qui vous permettra de vivre avec un Dieu saint?
- En tant que pécheur, reconnaissez-vous que vous êtes incapable de sauver votre propre vie de la seconde mort éternelle dans l’étang de feu?
- Comprenez-vous que Jésus – le Dieu éternel – est mort sur la croix à votre place et qu’il a payé la dette de votre péché une fois pour toutes, à un moment précis de l’histoire?
- Si vous comprenez ces choses, alors croyez-vous que Jésus est mort à votre place?
- Si vous avez véritablement et sincèrement répondu par l’affirmative à toutes les questions ci-dessus, alors sur la base de votre foi en lui, Dieu considère que vous possédez sa perfection. Vous faites maintenant partie des gens de qui on dit :
« […] heureux l’homme à qui le Seigneur ne tient pas compte de son péché! » (Romains 4.8, S21)
Vous pouvez réellement dire :
« […] j’habiterai dans la maison de l’Éternel jusqu’à la fin de mes jours. » (Psaumes 23.6, LSG)