Permettez-moi de vous raconter mon histoire, la vraie histoire d’un chrétien qui est devenu chrétien. Oui, oui… vous avez bien lu! Je vous explique…
J’ai grandi dans une région appelée en anglais la « Bible Belt », où les églises étaient nombreuses. L’école locale s’appelait une école chrétienne, et la plupart des habitants se disaient chrétiens. Mes parents avaient aussi cette mentalité. Nous fréquentions l’église dimanche après dimanche, nous lisions la Bible et nous priions régulièrement.
Un jour, l’église évangélique locale que nous fréquentions a projeté un film pour les enfants. Je ne me rappelle pas le contenu du film, mais je me souviens qu’un adulte s’est adressé à nous à la fin du film et qu’il nous a dit que si nous voulions aller au ciel, nous devions inviter Jésus dans notre cœur. C’est ainsi qu’à l’âge de cinq ans, je l’ai fait, sans le dire à qui que ce soit, même pas à ma mère.
Dès ce jour, je me considérais comme un chrétien. Quand j’avais 13 ans, ma mère m’a demandé si j’étais chrétien et j’ai répondu : « Bien sûr! » Elle était satisfaite de cette réponse, et personne d’autre ne m’a reposé la question, jusqu’au jour où j’ai voulu être baptisé et devenir membre de l’église à l’âge de 15 ans. J’ai tout simplement dit aux dirigeants que j’avais invité Jésus dans mon cœur, et eux aussi étaient satisfaits de cet énoncé.
En vieillissant, j’étais troublé par mon péché. Au début, je m’y plaisais; mais, avec le temps, je me suis rendu compte que le péché me contrôlait. J’essayais du mieux que je pouvais de m’améliorer. J’ai commencé à étudier davantage la Bible. Je me suis vraiment efforcé de vivre une bonne vie, mais j’échouais dans tant de domaines. En même temps, j’étais souvent troublé par des doutes au sujet de mon salut. Alors a commencé un cycle « d’inviter Jésus dans mon cœur ». Ma tentative de vivre une bonne vie est devenue un cycle : pécher, confesser, pécher, confesser… Je devenais déprimé et fâché. La plupart du temps, ma colère était bien cachée, mais elle se manifestait quand je jouais de la guitare ou quand j’étais poussé à bout et finissais par exploser.
À vrai dire, le problème c’était que j’essayais de vivre la vie chrétienne sans l’être. Je trompais non seulement les gens qui m’entouraient, mais moi-même aussi. Je peux vous dire qu’essayer de vivre la vie chrétienne sans en être un mène à une existence misérable. C’est aussi inutile que pour une chenille d’essayer de voler sans avoir passé d’abord par la métamorphose! Imaginez une chenille qui grimpe lentement au sommet d’un arbre et qui saute ensuite dans l’air en essayant de voler! Elle s’écrase toujours par terre et puis elle recommence. Quelle misère! Et quelle futilité!
Franchement, SI J’AVAIS CONTINUÉ DANS CE MÊME RAISONNEMENT, JE ME SERAIS RETROUVÉ EN ENFER, PENSANT TOUT CE TEMPS QUE J’ÉTAIS CHRÉTIEN!
Ce qui est arrivé, c’est que Dieu, dans sa grande miséricorde et son amour, m’amenait au bout de moi-même. J’avais besoin de me repentir, c’est-à-dire de changer ma manière de penser, en particulier en ce qui concerne le moyen d’être sauvé. J’avais besoin d’accepter le vrai moyen du salut.
C’était environ à cette époque que Dieu m’a montré comment devenir véritablement chrétien. Il m’a mis en contact avec John Cross, l’auteur du livre L’homme sur le chemin d’Emmaüs. Même si nous n’avons pas abordé la question à savoir si j’étais chrétien, il m’a donné un exemplaire du livre. Ce livre m’a pointé dans la bonne direction et il est devenu le moyen par lequel Dieu lui-même a transformé à jamais ma vie. Ce livre a mis ensemble correctement les éléments du message biblique.
Oui, c’était humiliant de devoir admettre que mes pensées avaient été erronées. Mais, en même temps, j’étais extrêmement reconnaissant de savoir que j’étais désormais un vrai chrétien. J’ai encore parfois la frousse de penser que je me serais retrouvé en enfer si j’avais continué dans mon erreur. Cela m’effraie de penser que j’étais si sûr d’être chrétien et que je me serais retrouvé en enfer malgré ma confiance. Le problème était que ma confiance était placée dans la mauvaise chose. Maintenant, avec ma confiance bien placée, je n’ai plus de doutes. Je ne suis plus malheureux. Je me réjouis plutôt et je suis très reconnaissant. Je loue Dieu pour ce qu’il a fait dans ma vie! Je loue Dieu pour John Cross, pour l’équipe de BonneSemence et pour tous ceux qui utilisent les outils de BonneSemence afin que des personnes partout dans le monde puissent entendre la vérité du message de Dieu dans la Bible. La lecture du livre L’homme sur le chemin d’Emmaüs m’a aidé à comprendre ce que Dieu essayait de me communiquer, de la Genèse jusqu’à l’Apocalypse. Pourquoi ne pas le lire vous-même?
Jacques*
P.S. Plus tard, j’ai eu la joie de conduire ma mère, ma sœur et son mari au Seigneur.
[*Les noms ont été modifiés conformément à la politique de BonneSemence.]