Jacques*, un étudiant du 4e secondaire, m’a écrit récemment pour m’expliquer comment il a commencé à enseigner l’Évangile dans des clubs bibliques à son école secondaire en utilisant le livre L’homme sur le chemin d’Emmaüs.
« En 1re secondaire, de 15 à 25 jeunes assistaient à notre club après l’école. Durant cette période, nous avons donné 10 exemplaires du livre L’homme sur le chemin d’Emmaüs à ceux qui en voulaient. Nous leur avons demandé de lire un chapitre par semaine pour ensuite en discuter. Durant l’année, j’animais une discussion sur ce qu’ils pensaient du livre ou sur les questions qu’ils avaient. C’était très efficace puisque j’ai pu parler à certains jeunes un à un et leur expliquer comment les choses que nous apprenions dans le cours s’appliquaient à leur vie de tous les jours. »
L’année suivante, l’horaire de l’école a changé, ce qui a eu pour conséquence une chose inattendue :
« Nous nous sommes trouvés à enseigner à de 90 à 100 jeunes chaque semaine. Cela était tellement inattendu que je ne savais pas quoi faire. Mais la pensée qui me venait toujours à l’esprit était que l’on ne peut jamais trop enseigner l’Évangile. Pour moi, la meilleure manière de l’enseigner, et la plus facile, c’était de refaire L’homme sur le chemin d’Emmaüs. »
L’année précédente, Jacques et ses coéquipiers avaient tout simplement donné des livres à ceux qui en voulaient, mais en raison du nombre quadruplé de participants, cela représentait maintenant un défi. Une cinquantaine d’étudiants voulaient un livre. Jacques explique comment le Seigneur a pourvu à ces livres : « Dieu a fait des exploits, car deux enseignants ont acheté ces cinquante livres pour que chaque jeune qui le voulait puisse en avoir un, même s’il était incapable de le payer. »
« Chaque semaine, on avançait chapitre après chapitre. Avant d’enseigner, je lisais moi-même le chapitre deux fois en prenant des notes. Ensuite, j’enseignais un chapitre par semaine, et toutes les trois ou quatre semaines, je demandais à un invité spécial de venir enseigner le prochain chapitre. Par exemple, mon frère Benjamin* est venu, puis mon père, mon oncle et quelques pasteurs de la jeunesse. Un des pasteurs était mon cousin, qui a fait un résumé du livre à la fin de l’année scolaire. »
Jacques dit qu’ils ont eu une très bonne réponse à l’enseignement. Un grand nombre de jeunes, tant des croyants que des non-croyants, y assistaient régulièrement.
« Ce livre est tellement unique parce qu’il constitue une explication claire de l’Évangile qui est facile à communiquer aux jeunes qui sont en septième et en huitième année, mais qui est, en même temps, si profond qu’un adulte peut apprendre beaucoup de choses en le lisant. Une conversation dont je me rappelle particulièrement est celle que j’ai eue avec un jeune qui avait deux ans de moins que moi. Il est venu me voir après le chapitre sur Christ. Il m’a posé plein de questions et puis il m’a dit : Maintenant, j’ai l’assurance de mon salut. »
Jacques ajouta : « Ce livre a été un très bon outil pour moi durant mon temps au secondaire. Je l’ai aussi utilisé avec un de mes amis qui était à la recherche de quelque chose, mais qui ne savait pas quoi. Je lui ai donc donné le livre, et chaque fois qu’il lisait un chapitre, on en parlait. » Jacques dit qu’il s’assurait de faire comprendre à son ami que ce livre ne remplaçait pas la Bible, mais qu’il nous aidait à la comprendre. Il voulait que son ami sache que c’est la Parole de Dieu qui est le livre le plus important à étudier. Jacques dit : « Dieu a travaillé dans la vie de mon ami et maintenant, il est un leader de la jeunesse dans son église locale. »
J’ai demandé à Jacques quels conseils il donnerait à d’autres étudiants qui aimeraient faire quelque chose du genre. Il m’a répondu : « Je leur dirais de simplement prier à ce sujet le plus possible, de s’assurer que leur relation avec Dieu est bonne, puis toutes les autres choses tomberont en place. C’est ce que mon frère dit toujours. Parfois, je ne le fais pas autant que je le devrais, mais c’est réellement vrai, et la chose la plus importante, c’est d’avoir une relation avec Dieu. »
Le Seigneur a grandement béni l’obéissance de Jacques. Qui sait quel fruit sera récolté dans les années à venir alors que Dieu bénira les graines semées par Jacques?
(*Les noms ont été modifiés en conformité à la politique de BonneSemence.)
Mention de source : photo Dimension par KT King autorisée en vertu de CC BY 2.0
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