Ne mettez pas fin à Pâques (Deuxième partie)

Nous avons mentionné dans l’article précédent que Pâques constitue une occasion naturelle de proclamer l’Évangile. Vous avez lu l’histoire de quatre femmes qui ont tout mis en œuvre afin que Pâques dure toute l’année, en formant des enseignants à présenter la Bonne Nouvelle. Aujourd’hui, nous vous présentons l’histoire d’une dame qui a récemment compris la Bonne Nouvelle et qui saisit déjà des occasions naturelles, au quotidien, de propager l’Évangile.

Je me considère comme une « témoin discrète ». J’essaie de parler de Jésus par-ci par-là dans mes conversations quotidiennes. L’année dernière, quatre personnes sont décédées dans ma famille — dont un cousin de 20 ans —, alors j’ai eu quelques occasions d’expliquer comment ma foi en Jésus m’a gardée forte alors que mon monde semblait s’écrouler.

Entre autres, j’ai partagé ma foi avec Phyllis*, ma belle et toute petite coiffeuse. Étant donné que je vais rarement au salon, il m’était difficile de connaître ses croyances. Ainsi, la dernière fois que je me suis rendue au salon, tout au long du chemin, je priais afin qu’une porte s’ouvre. Avant de sortir de la voiture, j’ai jeté un regard vers la pile de livres Par ce nom sur la banquette arrière, je me suis immobilisée et je me suis demandé : « Devrais-je en apporter un à Phyllis? Ils sont plutôt volumineux… et si c’était inopportun… et si elle n’en voulait pas… et si je donnais l’impression d’être trop “brusque”… Non, je vais le laisser dans la voiture. » 

Je suis donc allée à mon rendez-vous les mains vides.

C’était un matin calme au salon et il n’y avait quasiment personne à part nous deux. Rapidement, Phyllis m’a raconté certaines de ses luttes. Sérieusement, nous avons parlé de Jésus toute la durée de mon rendez-vous! En fait, j’ai découvert qu’elle est croyante depuis très peu de temps, mais elle n’a pas tellement reçu de soutien et n’a presque pas grandi. Elle m’a posé beaucoup de questions de base à propos de Dieu et de la Bible. C’est alors que je lui ai dit :

« Phyllis, dans ma voiture, il y a un livre que j’aurais dû emporter… Je pense qu’il te plaira réellement, car il répond à toutes ces questions que tu me poses. »

Elle était très enthousiaste et m’a redemandé poliment, avant que je parte, de lui apporter cet exemplaire de Par ce nom. Elle était impatiente de le lire. Dans mon excitation, je suis allée à ma voiture, j’ai pris un livre, je l’ai remis à Phyllis et je me suis empressée de prendre un prochain rendez-vous (beaucoup plus rapproché qu’à l’habitude!) afin que nous puissions parler de ses lectures. Au volant, en rentrant chez moi, j’ai remercié Dieu pour cette opportunité.

Durant les semaines qui ont suivi, j’ai prié avec dévouement pour Phyllis, afin qu’elle trouve le temps de lire Par ce nom et qu’elle obtienne des réponses à ses questions. Enfin, le jour de mon rendez-vous suivant au salon est arrivé et j’avais hâte de reprendre contact avec elle.

Cette fois-ci, à ma plus grande joie, Phyllis était rayonnante! Elle m’a assuré que le livre s’était avéré très utile et nous avons passé un moment des plus agréables alors qu’elle m’énumérait toutes les notions qu’elle comprenait maintenant au sujet de Jésus! Elle avait même déjà donné son exemplaire du livre à une autre cliente, avec qui elle souhaitait parler de l’Évangile.  Phyllis est maintenant un petit bout de femme en feu pour le Seigneur!

Une fois de plus, j’ai quitté le salon en remerciant Dieu de m’avoir utilisée pour aider Phyllis. Je lui ai aussi dit : « Seigneur, la prochaine fois je serai prête et obéissante lorsque tu me pousseras à emporter un livre, au lieu de le laisser dans la voiture! »

Pour approfondir votre lecture : Apprenez à être prêt à partager l’évangile à tout moment.

(*Nous avons modifié le prénom conformément à la politique de BonneSemence.)