Pourquoi se préoccuper du syncrétisme dans la proclamation de l’Évangile?

Fondamentalement, on parle de syncrétisme quand une personne ajoute simplement à ses croyances existantes ce qu’elle croit que la Bible dit. En combinant ces deux visions très différentes, elle adopte ainsi un troisième système de croyances.

À quoi le syncrétisme ressemble-t-il? Prenons l’exemple de Lynn. Lynn croit en la Bible. Une amie du collège lui a expliqué l’Évangile et Lynn a accepté ce que son amie lui a présenté. Chaque jour, elle lit un passage des Écritures. Chaque semaine, en plus d’aller aux cultes de l’église dans laquelle elle a grandi, elle va à ceux d’une nouvelle église qu’elle fréquente maintenant. De plus, elle tâche, aussi souvent que possible, d’être une bonne personne, de bien agir et d’avoir de bonnes pensées. Elle croit que Dieu la trouvera acceptable et qu’elle pourra aller au ciel en raison de ces bonnes œuvres. Elle croit que la vie lui sourira si elle continue de faire le bien. (Après tout, ne récoltera-t-elle pas après la mort ce qu’elle a semé durant sa vie?) Pour l’instant, elle se fie aussi à l’horoscope pour entrevoir l’avenir et l’aider à prendre des décisions.

Cette description de Lynn correspond au syncrétisme. En effet, elle a mélangé des idées non bibliques avec des enseignements des Écritures, créant ainsi un système de croyances complètement différent. Les gens comme Lynn sont très nombreux dans le monde d’aujourd’hui. Ils ajoutent simplement des parcelles de vérité biblique à leur système de croyances existant. Cependant, ils ne comprennent pas réellement le message de l’Évangile.

Le syncrétisme entraîne au moins deux problèmes graves.

1. Le syncrétisme religieux perpétue un faux Évangile.

Quand des erreurs se mêlent à la vérité de la Parole de Dieu, il en résulte quelque chose qui n’a absolument rien à voir avec les Écritures. Il se peut alors que des gens créent un message entièrement différent, qui n’est pas l’Évangile.

2. Le syncrétisme religieux est très trompeur

 Lorsque des gens combinent le message de l’Évangile à d’autres croyances, ils peuvent croire à tort qu’ils ont une bonne relation avec Dieu (comme dans l’exemple de Lynn). Ce malentendu peut rendre tièdes ou frustrées les personnes fréquentant l’église, car elles n’ont pas connu la réalité du vrai Évangile. Pire encore, une vérité mal comprise peut faire obstacle à l’acceptation de la véritable vérité et ainsi empêcher les gens d’être sauvés.

Par ce nom s’intéresse au problème que pose le syncrétisme en insistant sur le fait qu’on ne peut pas mêler la vérité biblique à d’autres idées. Ce livre montre clairement ce que Yahvé pense de cet amalgame de croyances.

Le veau d’or

À partir de la page 176, le livre raconte l’épisode du veau d’or. Comme ils s’impatientaient parce que Moïse ne redescendait pas du mont Sinaï, les Israélites exigèrent qu’Aaron leur donne un dieu qu’ils pourraient adorer. Aaron leur fabriqua donc une idole en or, probablement à l’image d’un des dieux de l’Égypte, et la présenta au peuple. Il déclara : « Israël! voici ton dieu, qui t’a fait sortir du pays d’Égypte » (Exode 32.4, NEG).

 

Yahvé avait démontré à son peuple qu’il était le Dieu Créateur et qu’il était distinct de sa création. De plus, il est esprit et non en chair et en os. Pourtant, voilà qu’Aaron et les Israélites combinaient un être créé (le veau) au Dieu Créateur. Et Aaron alla même jusqu’à attribuer les miracles opérés par Yahvé à cette bête de métal! Il s’agissait d’un grave cas de mélange entre des croyances païennes égyptiennes et la vérité biblique.

Par ce nom explique le concept du syncrétisme dans ce passage et le fait que Yahvé ne trouve jamais acceptable de mélanger des idées diverses à sa vérité. Le Seigneur réagit alors promptement. Il ordonna à Moïse de détruire le veau d’or par le feu, de réduire les cendres en poudre, de mélanger celle-ci avec de l’eau et de faire boire ce mélange au peuple. Comme l’explique Par ce nom, « … malgré le fait que le Seigneur ait sorti Israël d’Égypte, la “pensée égyptienne” était restée dans l’esprit des Israélites. Le peuple devait apprendre que l’Égypte n’avait pas les réponses aux questions concernant la vie, la mort et la vie après la mort » (page 178).

Cet exemple biblique de syncrétisme contrecarre la tendance du lecteur à mélanger la vérité biblique avec les idées tirées de sa propre vision du monde.

Le dieu Baal

Un autre passage du livre qui fait comprendre, en douceur mais fermement, que le syncrétisme est mauvais, est celui qui rapporte l’épisode du prophète Élie et des adorateurs de Baal (pages 200-202). À cette époque de l’histoire d’Israël, le peuple adorait d’autres dieux, comme Baal, en plus d’adorer Yahvé. Encore une fois, le Seigneur, par l’entremise d’Élie, a prévenu les Israélites qu’ils ne devaient pas rendre un culte à Yahvé et à d’autres « dieux » tout à la fois. Personne ne doit suivre la voie de Yahvé et y ajouter « autre chose ».

Élie met le peuple au défi : « Jusqu’à quand aurez-vous un comportement boiteux? Si c’est l’Éternel qui est Dieu, suivez-le! Si c’est Baal, suivez-le! » (1 Rois 18.21, S21)

Par ce récit, le livre met l’accent sur le fait qu’on ne peut pas vénérer d’autres dieux en plus de Yahvé. Le Dieu de la Bible règne seul.

Lorsque le récit arrive dans le Nouveau Testament, le livre continue de souligner la nécessité de distinguer le message de la Bible de tous les autres systèmes de croyances. Les histoires telles que celle de l’enclos à brebis (page 258) font ressortir le fait qu’il n’y a qu’un chemin menant en lieu sûr. On ne doit pas mélanger des idées; il n’existe pas de multiples façons d’être droit devant le Créateur des cieux et de la terre.

 

Grâce à ces exemples bibliques, l’auteur du livre s’efforce d’aider les gens comme Lynn à comprendre clairement le message de la Bible. Les lecteurs du livre sont informés du fait qu’il est inacceptable de mélanger la vérité des Écritures à leurs propres idées. Par ce nom amène plutôt ses lecteurs au point où ils doivent prendre une décision : abandonneront-ils leur ancienne vision du monde pour adopter la vision biblique? Mettront-ils leur confiance en ce que la Parole de Dieu dit au lieu de s’appuyer sur leurs propres idées? Croiront-ils uniquement à l’Évangile de Jésus-Christ?

« Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Actes 4.12, LSG)