Pourquoi parler d’autres dieux?

bible« Le Dieu de la Bible est comme tous les autres dieux. Adore ton dieu comme tu le veux et j’adorerai le mien à ma façon. »

« J’aime Jésus. Je vais l’adorer comme j’adore aussi mes autres dieux. »

De nos jours, beaucoup de gens croient que tous les dieux sont essentiellement pareils, qu’aucun n’est meilleur que les autres; ils sont simplement différents. C’est la préférence personnelle d’une personne qui détermine le dieu qu’elle choisit d’adorer. Chacun est libre de façonner et d’adopter sa propre forme de spiritualité.

De plus, certaines personnes trouvent cela tout à fait normal de révérer plusieurs dieux en même temps. Le fait d’adorer tout un groupe de dieux ne leur pose aucun problème. Pour certains, il est question de mettre toutes les chances de leur côté. Ils espèrent qu’en vénérant plusieurs dieux, l’un ou l’autre pourra leur venir en aide.

En communiquant l’Évangile, comment peut‑on expliquer que le Dieu de la Bible est différent des autres dieux? Comment peut‑on montrer qu’il est unique, dans une classe à part? Et comment le faire d’une manière respectueuse, sans confrontation, pour éviter que les gens qui adhèrent à d’autres croyances ne se mettent en colère et nous fuient au milieu de l’explication?

Par ce nom tient compte des autres « dieux » que les gens adorent. Ce livre traite franchement des différences entre le Dieu de la Bible et d’autres dieux, cependant, c’est intentionnellement que l’auteur compare Yahvé aux dieux d’anciennes religions plutôt qu’aux dieux révérés de nos jours. Il désamorce ainsi les sujets délicats potentiels tout en maintenant l’attention du lecteur sur le message de la Bible.

Plus particulièrement, le livre se sert de récits bibliques pour faire comprendre au lecteur que le Dieu de la Bible, Yahvé, est véritablement l’unique Dieu‑Créateur de l’univers. De cette façon, l’auteur établit des vérités importantes.

1er exemple : Yahvé comparé aux dieux égyptiens

En racontant le récit des dix plaies infligées par Yahvé aux Égyptiens (à partir de la page 145), l’auteur attire l’attention du lecteur sur le fait que les éléments de la nature, qu’il s’agisse du soleil, de la lune, de la rivière ou des animaux, ne sont pas des dieux. Ce sont des objets ou des êtres créés qui sont distincts du Créateur Yahvé. Ce dernier ne fait pas partie de sa création. Il est au-dessus d’elle.

Dans le récit des plaies, le lecteur apprend que Yahvé a ciblé, par ces plaies, les objets mêmes que les Égyptiens adoraient. Vous adorez le Nil? Bien, je changerai ses eaux en sang. Vous révérez Héquet, la déesse à la tête de grenouille qui gouverne la vie? Puisque vous insistez pour adorer une grenouille, en voici une multitude!1

 

Les Égyptiens vénéraient aussi un taureau sacré et une déesse vache. Dieu a envoyé une épidémie qui a détruit leurs troupeaux. Enfin, Dieu a ciblé Pharaon, adoré comme un dieu par les Égyptiens, en enlevant la vie à son héritier, son fils premier‑né. Malgré son indignation, Pharaon et ses dieux n’ont rien pu faire contre un Dieu puissant comme Yahvé.

De nos jours, certaines personnes adhèrent aussi à la croyance égyptienne selon laquelle la nature est dieu ou une forme de dieu. En lisant le récit des plaies, elles apprendront que Yahvé ne fait pas partie de sa création et elles seront moins portées à se mettre en colère puisque cette vérité est présentée en lien avec une religion qui n’existe plus.

2e exemple : Yahvé comparé à Dagon, le dieu des Philistins

Dans le récit de Dagon (à partir de la page 190), Yahvé démontre clairement que les idoles et les images faites de mains d’homme ne sont pas des dieux. Ce sont des objets créés qu’on ne doit pas vénérer. Yahvé est distinct d’eux et il ne doit aucunement être perçu comme ces idoles inanimées.

Dans 1 Samuel 5, on lit que les Philistins s’emparèrent de l’arche de l’alliance lors d’une bataille avec les Israélites et qu’ils l’apportèrent dans le temple où se trouvait la statue de leur dieu Dagon. L’arche représentait la présence de Yahvé.

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Deux jours de suite, les Philistins trouvèrent leur dieu de pierre tombé face contre terre devant l’arche de l’alliance. L’impuissance et la futilité totales de Dagon devinrent évidentes quand, lors du deuxième incident, sa tête et ses mains se détachèrent. Une question se pose alors : un vrai dieu tombe-t-il en morceaux? Est-il normal que les pièces d’un vrai dieu doivent être envoyées à un atelier pour être recollées?

Nous vivons dans un monde où beaucoup de religions tournent autour de l’adoration d’une idole ou d’une image faite de mains d’homme. Sans les nommer, le récit de Dagon enseigne que Yahvé n’est pas une idole et qu’il ne leur ressemble pas. Il est unique en son genre, différent des dieux fabriqués par les hommes.

De plus, dans ce récit, les lecteurs apprennent qu’on ne peut adorer à la fois Yahvé et les idoles. Le Dieu de la Bible n’est pas simplement un dieu de plus à ajouter à un ensemble de dieux que l’on adore. Avec délicatesse, l’auteur fait la distinction entre la vision biblique du monde et toutes les autres. Il révèle clairement au lecteur que la Bible ne permet pas un mélange de croyances. Yahvé ne donne à personne la possibilité d’adorer à la fois d’autres dieux et lui-même ou de tordre la vérité que lui seul présente.

En fin de compte, un des buts de Par ce nom consiste à montrer clairement que le Dieu de la Bible est Dieu en haut dans les cieux et en bas sur la terre. Il ne partagera pas sa gloire avec qui que ce soit. (Josué 2.11; Ésaïe 42.8)